À l’aube du référendum sur l’indépendance du Québec, Jérôme Piché, alors directeur général de l’impartition chez Bell Canada, est élu président du RJGAQ.
Présidé par Sébastien Leblanc (2005-07), Directeur général et fondateur du centre d’entrepreneuriat de l’ESG-UQAM, le RJGAQ réclame le remboursement de la dette et est consulté sur le projet de Loi 124 sur les services de garde éducatifs à l’enfance, déposant un mémoire (conjoint avec la FCCQ) à cet effet. En plus de proposer un plan d’action sur le développement durable du gouvernement du Québec, le Regroupement accueille Jean Charest, Bernard Landry et André Pratte lors de son premier colloque d’affaires publiques. Comptant maintenant 12 membres et 4 000 jeunes gens d’affaires, le RJGAQ tient son congrès à Drummondville, où l’un des conférenciers fut Gregory Charles et où la jeune chambre locale (jeunes entrepreneurs du centre du Québec) est nommée « jeune chambre de l’année ».
Impliqué depuis plusieurs années dans le réseau des jeunes chambres, François Massicotte (2004-05), associé chez Groupe SFP, devient président du Regroupement et procède à l’embauche d’Éric Paquette comme directeur-général. Voyant la grande valeur des échanges et des formations en gouvernance, le RJCCQ ajoute une 2e journée des administrateurs. Les premières démarches exploratoires pour l’organisation de missions commerciales à l’étranger sont entreprises, projet que mènera à terme le RJCCQ quelques années plus tard grâce à l’implication de M. Massicotte. C’est Québec qui sera l’hôte du congrès 2004.
Le mandat de président de Michael Douglas-Kelley (2003-04) verra le retour de la journée des administrateurs, permettant aux administrateurs et dirigeants des jeunes chambres de parfaire leurs compétences en gouvernance.
Avocate chez Lavery de Billy, Catherine Maheu (2002-03) devient présidente et le RJGAQ poursuit ses offensives d’affaires publiques avec les mémoires qui touchent des sujets d’une grande préoccupation pour la relève d’affaires d’alors et d’aujourd’hui :
Les défis du financement et de la planification de la retraite des jeunes de moins de 35 ans
Au-delà de la pénurie de main-d’œuvre : Former la relève pour assurer l’avenir
Succédant à Mme Gagnon, Yves Lacasse (2001-02) présidera l’année qui verra les premiers évènements qui deviendront la série des jeunes leaders, accueillant le ministre délégué à la Recherche, à la Science et à la Technologie (David Cliche) ainsi que le ministre des Régions, de l’Industrie et du Commerce (Gilles Baril). En plus de sa première mission commerciale au Brésil, le RJGAQ dépose trois mémoires;
- L’équité entre les générations: Une question d’avenir
- La révision du Code du travail: Une nécessaire flexibilité
- L’exode des jeunes des régions du Québec: L’urgence d’agir!