Historique
Historique du RJCCQ
Une idée devenue un mouvement
Le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec – alias le RJCCQ – est aujourd’hui une organisation qui regroupe 10 000 jeunes professionnels, cadres, travailleurs autonomes et entrepreneurs du Québec par l’entremise des 41 jeunes chambres de commerce et ailes jeunesse membres.
En 2022, l’année de son 30e anniversaire, voici l’histoire d’une idée devenue un mouvement et d’une organisation devenue vitale à l’implication des jeunes d’affaires dans la sphère économique du Québec.
1990 – 2022 : Pionniers et visionnaires
1990
Début des discussions du regroupement entre la jeune chambre de commerce de Trois-Rivières (alors la jeune chambre de commerce Cœur du Québec), La Jeune chambre de commerce de Montréal (JCCM) et la Jeune chambre de commerce de la ville de Québec, fondée quelques années auparavant avec l’aide de Jean Béland, alors directeur général de la JC de Trois-Rivières. Ces mêmes démarches ont eu des répercussions dans les villes de Drummondville et St-Hyacinthe, parmi d’autres, qui souhaitaient créer des jeunes chambres à la fin des années ’80. Il existait alors un organisme parallèle nommé la Fédération des jeunes chambres, aucunement lié aux démarches qui voyaient le jour.
1991
Le Regroupement prend forme alors que s’intensifient les discussions entre Monique Thomas de la JCCM, Philippe Côté de la JCCQ et Jean Poliquin de la JCCQ. Les jeunes chambres qui deviendront le Regroupement se rassemblent pour la première fois à Saint-Jean-sur-Richelieu.
1992
Le Regroupement des jeunes gens d’affaires du Québec – RJGAQ – voit le jour le 4 mai 1992. Jean Poliquin de Trois-Rivières devient le premier président (1992-93) de l’organisation qui compte déjà 7 membres.
Le premier congrès du RJGAQ est tenu à Trois-Rivières. Plus tôt cette année- là, Louis Garneau était nommé l’une des 10 jeunes personnalités d’affaires du mois.
1993
Philippe Côté (1993-94) succède à M. Poliquin à la présidence et le RJGAQ accueille ses premiers gouverneurs; André Bérard de la Financière Banque Nationale et Martine Corriveau-Gougeon de Bell. Comptant maintenant 8 membres, le RJGAQ interpelle les candidats principaux à l’élection fédérale de 1993, Jean Chrétien, Lucien Bouchard et Kim Campbell, à répondre aux questions de la relève d’affaires – les réponses de chacun ont été présentées dans le journal du Regroupement. Le congrès 1993 a lieu le 15 mai à St-Hyacinthe, organisé par la jeune chambre Maskoutaine.
1994
Le RJGAQ dépose son premier mémoire alors que l’organisation est présidée par André Dessureault, alors avocat à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
1995
À l’aube du référendum sur l’indépendance du Québec, Jérôme Piché, alors directeur général de l’impartition chez Bell Canada, est élu président du RJGAQ.
1996
Le Regroupement participe au sommet socio-économique et, sous la présidence de Denis Lafrenière (1996-97), le RJGAQ tient la première Journée des administrateurs, qui permet aux dirigeants des Jeunes chambres membres de développer leurs habiletés de gouvernance tout en réseautant.
1997
Comptant désormais 10 jeunes chambres membres, le RJGAQ sera présidé par André Buteau, alors chez London Life. Son bureau de direction compte presque tous les prochains présidents et présidentes du RJGAQ, qui s’apprête à entamer une croissance importante sur l’échiquier provincial.
1998
Sylvie Savoie (1998-99) devient la première femme à présider le RJGAQ, qui compte maintenant 11 Jeunes chambres membres. Alors que la permanence s’installe à Charlesbourg, au 4600 Boul. Henri-Bourassa, le DG est Jean-François Collin et le RJGAQ siège au SAREJ (service aide aux réseaux entreprises jeunesse). Riche d’un nouveau site Web (affaires.qc.ca), le Regroupement se mobilise avec la mise sur pied d’un comité d’affaires publiques, en promouvant le projet « La responsabilité sociale de l’entreprise » et en participant au « Mondial de l’entrepreneuriat jeunesse». Suite à la « Caravane 1998 », une tournée du CA pour rencontrer toutes les Jeunes chambres, le congrès 1999 se déroule sous la présidence d’honneur d’Alexandre Taillefer, alors président d’Intellia, qui serait vendue à Nurun quelques mois plus tard.
1999
C’est sous la présidence de Martin Foster (1999-2000) que voit le jour le bureau des gouverneurs avec certains des plus grands noms du Québec inc. qui prêtent leur nom, leur appui et un soutien financier au regroupement;
- André Caillé, Président du conseil d’administration d’Hydro-Québec,
- Jean-Claude Scraire, Président de la Caisse de Dépôt et placement du Québec;
- André Bérard, Président du conseil et chef de la direction de la Banque Nationale;
- Josée Goulet, Vice-présidente à la gestion des produits chez Bell;
- André Gareau, Président et chef de la direction chez Spectra Télécom;
- J.R. André Bombardier, Vice-président du conseil chez Bombardier.
Invité au Sommet de la jeunesse, le RJGAQ prend position vis-à-vis des enjeux qui affectent la jeunesse en déposant conjointement un mémoire avec la CCQ et la JCCM. Le conseil d’administration est très sensible à la valorisation des membres en région et organise une tournée des membres pour rapprocher les jeunes chambres entre elles et tisser des liens. Le congrès a lieu en mai, à Hull.
2000
Sous la présidence d’Hélène V. Gagnon (2000-01), alors directrice des affaires publiques chez Noranda, le RJGAQ multiplie les initiatives d’affaires publiques en participant au Sommet du Québec et de la jeunesse et en déposant 8 mémoires dont le fameux « RQAP-un débat qui nous concerne ». Le regroupement, qui représente maintenant 3 200 jeunes gens d’affaires, ouvre son membership aux ailes jeunesse des chambres de commerce, qui souhaitaient joindre l’organisation, notoriété croissante. Le congrès 2001 a été tenu à Montréal. 9 ans plus tard, Mme Gagnon recevait le prix hommage du RJGAQ.
2001
Succédant à Mme Gagnon, Yves Lacasse (2001-02) présidera l’année qui verra les premiers évènements qui deviendront la série des jeunes leaders, accueillant le ministre délégué à la Recherche, à la Science et à la Technologie (David Cliche) ainsi que le ministre des Régions, de l’Industrie et du Commerce (Gilles Baril). En plus de sa première mission commerciale au Brésil, le RJGAQ dépose trois mémoires;
- L’équité entre les générations: Une question d’avenir
- La révision du Code du travail: Une nécessaire flexibilité
- L’exode des jeunes des régions du Québec: L’urgence d’agir!
2002
Avocate chez Lavery de Billy, Catherine Maheu (2002-03) devient présidente et le RJGAQ poursuit ses offensives d’affaires publiques avec les mémoires qui touchent des sujets d’une grande préoccupation pour la relève d’affaires d’alors et d’aujourd’hui :
Les défis du financement et de la planification de la retraite des jeunes de moins de 35 ans
Au-delà de la pénurie de main-d’œuvre : Former la relève pour assurer l’avenir
2003
Le mandat de président de Michael Douglas-Kelley (2003-04) verra le retour de la journée des administrateurs, permettant aux administrateurs et dirigeants des jeunes chambres de parfaire leurs compétences en gouvernance.
2004
Impliqué depuis plusieurs années dans le réseau des jeunes chambres, François Massicotte (2004-05), associé chez Groupe SFP, devient président du Regroupement et procède à l’embauche d’Éric Paquette comme directeur-général. Voyant la grande valeur des échanges et des formations en gouvernance, le RJCCQ ajoute une 2e journée des administrateurs. Les premières démarches exploratoires pour l’organisation de missions commerciales à l’étranger sont entreprises, projet que mènera à terme le RJCCQ quelques années plus tard grâce à l’implication de M. Massicotte. C’est Québec qui sera l’hôte du congrès 2004.
2005
À l’aube du référendum sur l’indépendance du Québec, Jérôme Piché, alors directeur général de l’impartition chez Bell Canada, est élu président du RJGAQ.
Présidé par Sébastien Leblanc (2005-07), Directeur général et fondateur du centre d’entrepreneuriat de l’ESG-UQAM, le RJGAQ réclame le remboursement de la dette et est consulté sur le projet de Loi 124 sur les services de garde éducatifs à l’enfance, déposant un mémoire (conjoint avec la FCCQ) à cet effet. En plus de proposer un plan d’action sur le développement durable du gouvernement du Québec, le Regroupement accueille Jean Charest, Bernard Landry et André Pratte lors de son premier colloque d’affaires publiques. Comptant maintenant 12 membres et 4 000 jeunes gens d’affaires, le RJGAQ tient son congrès à Drummondville, où l’un des conférenciers fut Gregory Charles et où la jeune chambre locale (jeunes entrepreneurs du centre du Québec) est nommée « jeune chambre de l’année ».
2006
Alors que Sébastien Leblanc devient le premier président à entreprendre deux mandats consécutifs, le RJGAQ devient le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) et initie la coalition jeunesse pour le remboursement de la dette et participe au lancement du fonds des générations par le Gouvernement du Québec. La même année, le RJCCQ, qui représente maintenant près de 4 000 jeunes gens d’affaires, est cosignataire de la déclaration pour un Québec entrepreneurial se positionnant de plus en plus sur un enjeu qui sera bientôt intimement lié avec l’organisation : l’entrepreneuriat au Québec. La jeune chambre de commerce haïtienne est nommée « jeune chambre de l’année » lors du congrès annuel, tenu à Rimouski.
2007
Année charnière pour l’organisation qui, sous la direction entrepreneuriale du nouveau président, Martin Thibault (2007-08), cofondateur d’Absolunet, verra son membership passer de 13 à 22 jeunes chambres et ailes jeunesse. En plus d’instaurer une culture axée sur l’entrepreneuriat et avec la ferme intention de voir croître la notoriété du RJCCQ, la présidence de M. Thibault sera marquée par une mission commerciale d’envergure à Paris et Bruxelles, par la présence de Jean Charest à la Série des Jeunes Leaders, par des rencontres consultatives avec les jeunes employeurs et le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale (M. Sam Hamad) ainsi que par la mise en place du premier grand partenaire du RJCCQ avec l’Ordre des CGA. La Jeune chambre de commerce de Montréal est nommée « Jeune chambre de l’année » lors du congrès au Mont-Saint Gabriel dans les Laurentides, congrès qui aura accueilli plusieurs conférenciers de renom, dont L. Jacques Ménard, Sam Hamad, Pierre Boivin, Éric Chouinard et Michel Nadeau. En plus d’être conférencière lors du congrès, Françoise Bertrand reçoit le prix hommage du RJCCQ.
2008
Poursuivant sur la lancée « entrepreneuriat et croissance », David Skitt (2008-09), vice-président chez Synchro Sports, verra le membership du RJCCQ croître en flèche, passant de 12 à 22 membres au cours de son mandat. Année d’élection fédérale, le RJCCQ organisera un événement d’envergure nationale en accueillant le premier ministre du Canada, l’honorable Stephen Harper. Suite à une seconde mission commerciale en autant d’années, celle-ci en France, organisée avec le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE), le RJCCQ accueillera Pauline Marois, Jack Layton, Mario Dumont, Céline Galipeau et Régis Labeaume à son colloque d’affaires publiques, ainsi que le PDG de Québécor, Pier-Karl Péladeau, comme conférencier lors du congrès annuel, tenu à Trois-Rivières. La Jeune chambre de Québec a été nommée « Jeune chambre de l’année » et le prix hommage à été décerné à Jean Poliquin, cofondateur du RJCCQ.
2009
Représentant maintenant 6 000 jeunes professionnels, gens d’affaires et entrepreneurs, le RJCCQ est présidé par Charles Desjardins (2009-10), associé chez Absolunet. En plus d’un partenariat avec la Fondation de l’entrepreneurship, le Regroupement organisera une mission commerciale au Mexique, procédera à l’embauche d’un directeur-général adjoint, M. Christian Bélair, et déposera, afin de combler le déficit entrepreneurial imminent au Québec, le Régime d’accès à l’entrepreneuriat (RAE), inspiré du RAP, afin de faciliter l’achat d’une première entreprise. Avant la fin du mandat, le RAE recevra un soutien public de Michael Ignatieff et sera présenté au ministre des finances du Canada, Jim Flaherty. Le colloque accueille Raymond Bachand, Pauline Marois, Gérald Fillion et plusieurs autres, alors que le congrès, tenu par la Jeune chambre de commerce haïtienne, couronnait la Jeune chambre de commerce de la Mauricie comme Jeune chambre de l’année et décernait le prix hommage à Hélène V. Gagnon. La gouverneure générale du Canada, Mme. Michaëlle Jean, prononce l’allocution d’ouverture et Pierre Dion figure parmi les conférenciers.
2010
Alors qu’Anthony Lacopo (2010-11), président et fondateur d’Utopia Image, accède à la présidence et que le membership atteint 26 membres, le RAE poursuit son chemin. Le colloque de l’année 2010-2011 permet aux membres d’échanger avec Gilles Duceppe, Denis Coderre, Christine St-Pierre et plusieurs autres, alors que le RJCCQ organise une mission commerciale axée sur le Design Québécois en direction de Londres et Bruxelles. La Série des Jeunes Leaders accueille Michael Ignatieff, Rob Moore, François Dumontier, Raymond Bachand et Thierry Vandal et le congrès, tenu à Alma, voit l’Aile jeunesse de la Chambre de commerce latino-américaine (CCLAQ) couronnée Jeune chambre de l’année et le prix hommage est décerné à Martin Thibault.
2011
Le RJCCQ comptera 30 membres avant la fin de l’année 2011-12 alors que Christian Bélair devient PDG et Winston Chan est nommé président du conseil d’administration pour deux ans. Riche d’une nouvelle image de marque, le Regroupement multiplie les missions commerciales, envoyant des jeunes entrepreneurs et gens d’affaires du Québec au Maroc et, en compagnie du premier ministre du Québec, au Brésil, en Chine et en France. Lors du congrès annuel, tenu à Laval, l’Association des jeunes professionnels chinois (YCPA) est nommée Jeune chambre de l’année et Éric Paquette reçoit le prix hommage.
2012
Préoccupé par la place que doit occuper les jeunes sur les conseils d’administration, le RJCCQ lance la formation Administrateurs de la relève, organisée avec le Collège des administrateurs de société (CAS), l’autorité des marchés financiers (AMF) et le conseil régional des élus (CRE), avec l’objectif de former la relève d’affaires pour assurer une saine gouvernance. Alors que les missions commerciales permettent aux membres de tisser des liens commerciaux en Israël, en Russie et en Chine, la série des jeunes leaders rencontre Jean Charest, Jean-François Lisée et Danièle Henkel alors que Winston Chan complète sa dernière année en tant que président du conseil. Lors du congrès annuel, tenu à Québec, c’est l’Aile jeunesse de la Chambre de commerce et d’industrie de Thérèse-de-Blainville (CCITB) qui est nommée jeune chambre de l’année et le prix hommage est remis à Éric Chouinard. Le RJCCQ compte 31 membres et représente 7 000 jeunes gens d’affaires
2013
Nouvellement élu président du conseil d’administration, Marc-André Houle de Houle Syndics entreprend la refonte de la gouvernance du RJCCQ qui, sous sa gouverne et assisté par le Collège des administrateurs de société, verra le C.A. passer de 31 administrateurs à 11 et mettra en place les pratiques de gouvernance dès 2014. Suite aux missions commerciales en Italie et en Belgique, la série des jeunes leaders accueille Philippe Couillard, alors chef de l’opposition, ainsi qu’Élaine Zakaïb, Diane de Courcy, Stéphane Bédard et Luc Villeneuve. Le RJCCQ fait évoluer le congrès annuel pour créer POW, un relais entrepreneurial à destinations multiples au cœur des start-ups de Montréal avec Andrew Molson comme conférencier alors que la contribution de Winston Chan est soulignée avec un hommage lors de l’événement.
2014
Le RJCCQ, qui compte maintenant 33 membres, est invité à participer au sommet des jeunes entrepreneurs du G20 en Australie, alors que l’année 2014 voit la nomination du nouveau conseil d’administration de l’organisation, maintenant réduit à 11 administrateurs.
En plus d’être l’hôte d’une table ronde avec le ministre de l’éducation, François Blais, au sujet de la loi du 1%, et d’accueillir Robert Poëti et Jean-Denis Girard lors de la Série des Jeunes Leaders, le RJCCQ se retrouve au cœur d’une discussion au sujet de l’entrepreneuriat et de la jeunesse avec le premier ministre du Québec, Philippe Couillard et le président de la république française, François Hollande.
2015
Alain Brophy, avocat chez Deveau avocats, est élu président du conseil d’administration pour 2015-16. Le conseil d’administration nomme alors Monsef Derraji au poste de PDG et voit rapidement son membership croître à 37 jeunes chambres et ailes jeunesse membres, franchissant au début 2016 les 10 000 jeunes gens d’affaires représentés. Dans le cadre des consultations entourant le renouvellement de la politique québécoise de la jeunesse du gouvernement du Québec, le RJCCQ a déposé un mémoire auprès du Secrétariat à la Jeunesse avec trois recommandations qui sont au fondement de son action stratégique;
La dynamisation d’une culture start-up à l’échelle de la province afin de favoriser un écosystème entrepreneurial qui relie à la fois les régions à la métropole et les régions entre elles.
La mobilité de la jeunesse québécoise en direction de l’étranger afin d’exporter leur savoir-faire et pour créer un réseau avec la diaspora québécoise établie à l’étranger.
Assurer la place du des jeunes de moins de 40 ans au sein des Conseils d’administration des sociétés et sur les lieux décisionnels.
Le colloque d’affaires publiques voit de nouveau le jour en 2016, baptisé Forum économique de la relève d’affaires (FERA) et accueille Denis Coderre, Alexandre Taillefer, Youri Chassin, Ianik Marcil, Guillaume Lavoie et Nicolas Duvernois, réunis autour de la thématique « l’économie du partage et les pouvoirs publics ». Des ententes historiques sont conclues avec des partenaires majeurs dont la Banque Nationale du Canada et Start-Up Canada. La Série des Jeunes Leaders a accueilli Christine St-Pierre, ministre des relations internationales et de la francophonie du Québec et Kathleen Weil, ministre de l’immigration, de la diversité et de l’inclusion. Lors de l’activité Start-up Finance Montréal, le RJCCQ recevait l’Honorable Diane Lebouthillier, ministre fédérale du Revenu National.