Il faut plus parler des enjeux de productivité, prévient le RJCCQ
9 Septembre 2024
Montréal, le 9 septembre 2024 — Alors que la rentrée parlementaire au Québec s’amorce dès demain, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la productivité dans l’économie. Si cela a des conséquences immédiates importantes à court terme, le manque de compétitivité pourrait en avoir des dramatiques à long terme sur la croissance économique.
Productivité : l’urgence d’agir pour repositionner le Québec
La productivité québécoise fait piètre figure se positionnant parmi les pires pays du G7. Elle est au cœur des préoccupations du RJCCQ et de son réseau. À l’échelle internationale, la situation est encore plus préoccupante : l’OCDE a estimé en 2021 que la croissance économique du Canada par habitant serait la pire des pays développés pendant les 40 prochaines années. Elle revêt une importance capitale tant pour la jeunesse d’affaires que pour l’économie québécoise dans son ensemble.
“Avec la baisse en cours des taux d’intérêt, les nouvelles avenues de développement efficace des compétences et le dynamisme de nos jeunes pousses, le Québec a l’opportunité de redresser la barre et réellement se repositionner. La productivité doit désormais être au cœur des discussions!” souligne Pierre Graff, PDG du Regroupement.
Investissements : un facteur clé pour relancer la productivité au Québec
Le ralentissement des investissements est une cause majeure de notre faible productivité. Les entreprises canadiennes investissent environ deux fois moins par travailleur que leurs homologues américaines, un écart qui s’est accentué plus récemment avec les hausses de taux.
Accélérer les transferts d’entreprises tout en investissant pour compenser la dette technologique qui accompagne souvent les reprises ou encore faciliter les investissements en innovation ouverte des grandes entreprises dans les jeunes pousses, sont deux pistes qui aideront assurément à rattraper notre retard et même à rehausser la position du Québec.
Créer des vocations entrepreneuriales
Avec des taux d’intention d’entreprendre et de se lancer en affaires qui s’affaissent, il est nécessaire d’engendrer un élan de création d’entreprises. En priorisant l’investissement dans technologies durables et autres secteurs d’avenir, nous concilions croissance économique et performance environnementale.
En plus d’être des catalyseurs d’innovation, les technologies durables créent un engouement particulier chez les jeunes entrepreneurs qui voient dans la durabilité une avenue stratégique pour différencier leurs offres sur le marché.
Rehausser les compétences grâce à l’iA et à l’intrapreneuriat
Par ailleurs, le sondage Intraprenez! Du RJCCQ réalisé par Léger a révélé que l’intrapreneuriat, offre un fort potentiel pour la croissance de la productivité.
Enfin, le RJCCQ mise sur l’importance des formations à l’utilisation responsable en intelligence artificielle, essentielles pour préparer la relève d’affaires à jouer un rôle clé dans une économie de plus en plus automatisée et productive.
Alors que le Québec se trouve à la croisée des chemins, le RJCCQ et son réseau demeurent mobilisés pour collaborer à la revitalisation la productivité et stimuler la croissance économique.
À propos du RJCCQ
Depuis 1992, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec soutient et fédère un réseau d’une quarantaine de jeunes chambres de commerce et d’ailes jeunesse à travers le Québec, représentant plus de 10 000 jeunes professionnels, cadres, travailleurs autonomes et entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans. En plus d’avoir une grande étendue géographique, il compte parmi ses rangs 10 organisations issues de communautés culturelles. Pour plus d’informations, visitez www.rjccq.com.
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Pour toute information
Francis Roy
Conseiller principal – Affaires publiques et Relations gouvernementales
Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ)
communication@rjccq.com
418-454-7479