
Un congé de paiement en capital pour accélérer les transferts d’entreprise
18 Septembre 2025
Un congé de paiement en capital réclamé par le RJCCQ pour accélérer les transferts d’entreprise au Québec
Montréal, le 18 septembre 2025 – Avec près de 20 000 entrepreneurs qui indiquent chercher un repreneur pour leur entreprise, les transferts d’entreprises doivent s’accélérer à travers la province alors que les finances publiques sont mises à mal. Devant ce constat, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) propose une mesure pouvant avoir un impact sur les transferts et à coût réduit pour les paliers gouvernementaux : la mise en place d’un moratoire de deux ans sur les paiements de capital sur les prêts aux entreprises en transfert de propriété.
“Dans un contexte d’optimisation budgétaire pour les différents paliers gouvernementaux et où les repreneurs, surtout jeunes, peinent à financer des reprises, il est essentiel de trouver de nouvelles avenues pour faciliter les transferts et la pérennité de nos entreprises à travers le Québec. Un moratoire de deux ans sur le financement du transfert répond parfaitement à ces enjeux.”, déclare Pierre Graff, Président-directeur général du RJCCQ.
Une mesure ciblée pour un contexte de ralentissement économique et d’austérité
Le congé de paiement en capital permet aux entreprises de rembourser uniquement les intérêts pendant 2 années, leur laissant davantage de liquidités, ce qui accroît leur viabilité et leur capacité à réinvestir.
Ainsi, les gouvernements provincial et fédéral doivent inclure des moratoires dans leurs garanties de prêts octroyés à des repreneurs. De plus, nous demandons au gouvernement du Québec de reconduire et bonifier le Fonds de transfert d’entreprise du Québec (FTEQ) et au gouvernement fédéral de s’inspirer de ce programme, qui a connu un énorme succès.
Avec 98% de survie après un an pour les reprises selon l’Observatoire du repreneuriat et du transfert au Québec (ORTEQ), l’impact pour les finances publiques d’une telle mesure serait faible.
Des effets dynamiques qui dépassent le risque financier
Avec des enjeux structurels profonds de productivité, d’investissements et de risques de fermeture d’entreprises, cette mesure apporte des solutions concrètes et transversales.
Premièrement, cela faciliterait le financement du transfert qui reste difficile pour de nombreux repreneurs, et notamment les moins de 30 ans qui ne représentent que 5,2% des acquéreurs, selon l’ORTEQ.
Deuxièmement, les études démontrent que les moratoires améliorent le taux de survie des entreprises, ce qui permet notamment de générer des recettes fiscales supplémentaires à travers les impôts sur le revenu et taxes à la consommation.
Troisièmement, l’augmentation du fonds de roulement favorise les investissements des repreneurs, notamment dans les nouvelles technologies. Ces investissements sont encore plus nécessaires à la suite d’un transfert afin de combler le ralentissement caractéristique des investissements précédant une vente d’entreprise.
“Les effets dynamiques d’une telle mesure sont importants sur l’activité économique et viennent réduire le coût réel pour le Gouvernement. C’est une solution gagnant-gagnant pour notre économie.”, conclut Pierre Graff.
À propos du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ)
Depuis 32 ans, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec soutient unréseau dynamique et engagé d’une quarantaine de jeunes chambres de commerce et d’ailes jeunesse à travers le Québec, représentant plus de 10 000 jeunes professionnels, cadres,travailleurs autonomes et entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans. En plus d’avoir une grande étendue géographique, il compte parmi ses rangs 12 organisations issues de communautés culturelles. Pour plus d’informations, visitez notre site Web : www.rjccq.com.
Contact
Pierre Graff
Président-directeur général
pierre.graff@rjccq.com
418-717-6788